Les objectifs

Quand y'a de la joie...tout va!

Optimum comporte plusieurs objectifs à classer en trois phases : ceux qui seront atteints pendant le périple, ceux qui le seront à court terme et les autres qui écloront à long terme. L’intérêt d’Optimum réside dans sa volonté à créer des échanges culturels, des actions de solidarité internationale et en faveur de l’environnement.


Objectifs personnels


Un défi sportif :
Je nourris mon rêve de tour du Monde depuis mon enfance. Par conséquent, mon projet a germé progressivement et j’ai imaginé toutes sortes de systèmes pour le réaliser. De plus, je voulais que cette expérience soit enrichissante au point que je puisse dépasser mes limites connues. Je suis un amoureux des défis et le sport m’a permis d’en relever plusieurs. Dans ma vie et ma construction personnelle, ce tour du Monde est une épreuve indispensable que je me suis fixé. En effet, je crois que nos rêves existent pour que nous puissions les réaliser. J’ai le bonheur d’en avoir accompli quelques-uns et je ne compte pas abandonner celui qui me tient, pour l’instant, le plus à cœur. Optimum est donc avant tout un défi contre moi-même, un défi sportif que je souhaite relever. Je sais que cette aventure sera constructive pour m’aider à évoluer et à ne pas rester sur mes acquis. Je crois que physiquement j’en ai le potentiel mais je ne veux pas rester sur des peut-êtres… L’effort existe pour que nous puissions nous dépasser et ainsi éclairer notre fort intérieur.
Afin de terminer sur ce point, je tiens à préciser que des tours du Monde à vélo ont déjà été réalisés. Mon entreprise n’a donc pas, de ce point de vue, beaucoup d’originalité. Toujours est-il que je souhaite qu’il y ait encore beaucoup d’autres individus qui seront tentés par l’aventure. Au delà de ces précisions, je tiens néanmoins à défendre mon pain. En effet, le défi sportif n’est pas à minimiser. Je rappelle que la distance envisagée s’échelonne sur près de 87 000 km et ce dans une durée assez courte de trois ans et demi. La moyenne est importante et à ma connaissance peu sont ceux qui l’ont réalisée. Si je ne pars pas pour un record, car je souhaite favoriser les échanges, je ne tiens pas non plus à « pédaler dans la semoule ». La touche de mon projet qui sera peut-être la plus originale, d’un point de vue sportif, est la conception d’un vélo à voile. En effet, j’ai la chance d’avoir un cousin bricoleur et inventif. Il vient de terminer des essais très concluants et il ne reste plus qu’à installer le mât télescopique sur mon vélo. Le tout forme un ensemble très compact et très léger ne gênant en rien la pratique du cyclotourisme. Néanmoins, la voile ne sera déployer que dans les régions désertiques et ventées afin de minimiser les pertes d’énergies qui seront précieuses pour résister à la chaleur.

Un moyen de transport écologique :

D’autres part, je souhaite constamment rester au plus près de la nature pour être en harmonie avec elle. Le vélo est le moyen de transport écologique qui me correspond le mieux. J’apprécie d’être en contact direct avec les éléments, une sensation de liberté unique et enivrante. Par ce tour du Monde, je sais que je vais découvrir une multitude de paysages et ainsi trouver des instants magiques inoubliables. Le vélo ne pollue pas et correspond ainsi à la portée environnementale d’Optimum. De cette manière, j’évite les contradictions et reste fidèle à mes convictions. Je ne pouvais envisager ce tour du Monde d’une autre façon si ce n’est à pied. Néanmoins, ce mode de déplacement est beaucoup trop long pour les objectifs de temps et d’espace que je me suis fixé.

Le vélo : un médiateur entre les peuples et moi :
Pour finir, le vélo est un moyen d’aller au plus près des populations locales. Pour avoir pratiqué intensément le vélo depuis mon enfance, j’ai appris que l’on pouvait très facilement nouer des contacts. En tous les cas, il est plus aisé de faire des rencontres en pédalant qu’en montant dans un avion ou dans une voiture. Ainsi, je sais que les personnes qui croiseront ma route seront beaucoup plus nombreuses et peut-être plus représentatives de la culture de leur pays. Les populations m’apporteront de cette manière des connaissances que j’aurais pu ignorer si je n’avais pas été à vélo. Il est indéniable que j’ai envie d’apprendre et ce tour du Monde est une occasion unique d’acquérir de plus amples connaissances. Pour cela, j’éviterai dans la mesure du possible les routes touristiques car je souhaite vivre une expérience « vraie ».

Si j’ai des objectifs personnels évidents, je souhaite surtout les partager au plus grand nombre. Il me serait impossible de partir si ce projet n’apportait rien à personne d’autre que moi. Pour éviter cela, Optimum s’inscrit volontairement dans une démarche culturelle, humanitaire et environnementale.




Objectifs culturels

Les objectifs pendant le tour
Un programme pédagogique :

Pendant la durée de mon périple, la dimension culturelle du projet se nourrira principalement, mais non exclusivement, des contacts tissés avec les écoles et personnes intéressées à Optimum. C’est Internet qui m’a semblé être le moyen de communication le plus adapté pour maintenir ces échanges. J’ai donc crée, avec l’aide d’un ami (Zaki), ce site Internet qui permet une interactivité en temps réel. Plus précisément, je chargerai sur mon blog des photographies prises sur le terrain avec des commentaires. Les visiteurs du site pourront laisser des messages et donner leurs avis. D’autres personnes leur répondront et ainsi des forums de discussions seront crées à partir d’une image, d’un portrait, d’un paysage. Néanmoins, l’utilisation de ce site ne s’arrête pas là. En effet, les élèves des écoles et collèges, suivant leurs programmes me formuleront des questions et je tenterai par mes investigations sur place de leurs apporter des réponses. Par exemple, la classe de CM1 de l’école Jules Ferry étudie les poèmes africains et l’institutrice souhaite que j’aille à la rencontre de leurs auteurs que je prendrai en photo. Sur mon site, je recopierai les écrits du poète et j’espère pouvoir les enrichir de ses impressions. Les enfants découvriront l’art de l’écriture mais ils le partageront aussi avec les autres visiteurs du site. Ce thème fait parti d’un ensemble plus nombreux que les enseignants souhaitent aborder. Une classe de sixième à déjà imaginer de suivre mon parcours sur une carte. Au travers de mon avancé, ils découvriront la géographie des pays et leurs cultures.
Le local de la maison des Jeunes de Kerdéoser à Saint-Martin des Champs suivra également le périple afin d’organiser des ateliers en rapport avec les voyages et les cultures.

Un message de partage :

Le programme pédagogique avec les écoles est bien préparé mais n’est pas la seule dimension culturelle du projet. En effet, tout au long de ma traversée, je serai toujours perçu comme « le Français ». Je suis donc porteur, à mon insu, de l’image de la France et d’autres caractéristiques françaises que je pourrais ignorer. La perception de notre pays n’est pas la même suivant les régions parcourues. Il est donc intéressant de mettre en valeur ces différentes visions.
De plus, un de mes objectifs majeurs, pour ce projet, est mon arrivée à Pékin lors des Jeux Olympiques de l’été 2008. Ainsi, je désire aussi mettre en lumière les valeurs de l’olympisme, symbole de réunion des peuples malgré les problèmes de plus en plus prédominants. Les personnes rencontrées verront le drapeau olympique et comprendront ainsi que je ne suis pas en simple transit mais que je souhaite aussi leur délivrer un message.
Un projet suivi :

On le constate, tous ces objectifs culturels sont principalement tournés vers Internet. Il est en effet difficile d’agir autrement étant à des milliers de kilomètres de là. Je souhaiterai néanmoins, si mon budget le permet, financer le voyage d’un artiste vers la France pour qu’il puisse rencontrer les classes qui me suivent et organiser, s’il le souhaite, des lectures publiques ou des expositions à l’Université de Brest ou à l’espace culturel du Roudour à Saint-Martin des Champs.
En outre, par mes contacts avec une société de production de documentaires télévisuels, j’espère construire un reportage qui serait diffusé sur une chaîne nationale. En effet, durant l’été 2004, j’ai participé aux « Champions d’Olympie » reconstitution des premiers Jeux Olympiques dans l’Antiquité grecque. Ce documentaire produit par Gédéon Programmes a été diffusé en continu pendant deux semaines sur la chaîne ARTE. Par un reportage audio-visuel, je pourrais partager avec un plus large public, les valeurs qui caractérisent mon projet.
Pour terminer sur les objectifs pendant le tour, je tiens à souligner que les médias Ouest France, France Bleu Breizh Izel, France 3 Iroise, Europe 1, Radio U, Radio Nord Bretagne, La Provence, relaieront mon aventure sous forme d’articles ou d’émissions de radio. Ainsi, les Français auront régulièrement des informations sur l’avancée du projet.

Les objectifs après le tour

A mon retour, je ferai des conférences dans ces écoles, collèges, lycées et universités. Ceci afin de décrire mon aventure mais aussi afin de mesurer sur le terrain l’impact de mon projet sur les personnes qui m’auront suivis.
Toujours à la fin de mon périple, je publierai un ouvrage qui résumera la portée culturelle du voyage. Il sera accompagné d’un CD sur les diverses musiques du Monde. Ce livre sera construit de manière à mettre en valeur les patrimoines. Le lecteur pourra découvrir plusieurs cultures mais aussi la beauté et les difficultés d’un tel voyage. J’espère montrer qu’à force de volonté et de courage, on peut porter ses rêves au-delà de ses espérances. Ce livre sera t-il optimiste comme je le suis ? Tout du moins, je le veux réaliste. L’aventure est belle dans sa force à ne pas définir clairement le futur. Elle ouvre le chemin à l’inconnu ce qui rend l’instant d’autant plus vivant. Les dessins de mon frère, illustrateur, pourront personnaliser les pages de l’ouvrage.
Je compte aussi publier un recueil de poèmes qui illustreront peut-être le mieux mes émotions. J’espère par la rime figer les instants de bonheur et de détresse. Le lecteur percevra sûrement de façon plus marquée la réalité d’un quotidien ou seul le moment présent compte. Je ne perdrai pas de vue ce que mon père à pu me léguer : « Vivre le présent avec le passé pour le futur ». D’ailleurs, ce dernier pourra par ses peintures illustrer mes poèmes.

J’ai d’ores et déjà des expositions de photographies prévues à l’Université de Bretagne occidentale, à la librairie Dialogues à Brest et à l’espace du Roudour à Saint-Martin des Champs. Elles seront vraisemblablement portées sur la nature et les peuples. Par conséquent, je photographierai, au moyen d’un matériel adapté (sponsor Phox), divers paysages et personnes. Je n’hésiterai pas à faire de nombreux portraits de mes différentes rencontres. Ainsi, ces photos conteront mon aventure au travers de mon regard. Les visiteurs découvriront peut-être des cultures ignorées jusqu’alors. L’œil expert d’un photographe, déjà d’accord de participé, m’aidera a constitué des ensembles thématiques cohérents. Il est évident que, pour donner de la véracité à cette exposition, je devrai rentrer au cœur des pays.


Objectifs environnementaux


Je souhaite mettre en place, avec des associations étrangères de respect de l’environnement, des campagnes de ramassage de détritus. Pour nouer des contacts sur place, j’ai l’associations Gwenili qui me guidera ainsi qu’Au bout du Monde ou le CICODES pour les échanges européens et internationaux.
En ce qui concerne plus spécifiquement la Bretagne et la France, je souhaite organiser à la Pointe du Raz, une journée de sensibilisation à l’environnement lors de mon départ. Les membres de la Maison de la Pointe du Raz seront présents dans cette optique. Ils parleront de la richesse du milieu naturel, faune, flore, techniques de revégétalisation mises en œuvre dans le cadre du programme de réhabilitation. De plus, lors de ma traversée de la France, je planterai un arbre tous les cents kilomètres en accord avec les communes traversées. J’attends des réponses à ce niveau mais à priori cela ne pose aucun problème, bien au contraire.
En Côte d’Ivoire, une action de plantation d’arbres sera organisée sous la logistique d’Etienne Dobobizan, président de l’association Ivoire Ensemble. Cette initiative vise à ralentir les effets pervers de l’érosion et à corriger les dégâts causés par la déforestation. De plus, ce mur vert protègera du vent les toitures des habitations qui connaissent très souvent des dégâts.
Le choix du vélo est aussi un symbole fort de cette volonté de protéger l’environnement. Mes communications seront toujours colorées de termes visant à nourrir ce combat en faveur de la nature.
Après l’arrivée de ce tour du Monde, je tiens à poursuivre cette action d’éco-citoyenneté par le biais du livre dont j’ai déjà pu faire allusion mais aussi des expositions photographiques.


Objectifs humanitaires

Le terme humanitaire est peut-être un peu fort mais défini, néanmoins, étymologiquement une action qui intéresse l’humanité. En effet, j’ai pris contact avec l’organisation non-gouvernementale Amnesty International qui agit en faveur des droits de l'homme dans le Monde entier. Je rallierai ses différents établissements dispersés dans le monde entier. De cette manière, par mon projet de tour du Monde à vélo, je compte mettre en valeur le travail de milliers de bénévoles qui luttent pour le bien des autres et souvent dans des conditions d’organisations difficiles.
La photographie et le pouvoir de l’image pourront révéler, aux personnes qui suivront mon projet, des zones rencontrant de grosses difficultés matérielles et sanitaires. Pendant le voyage, ces images seront projetées sur Internet, et après le périple, elles feront parties d’expositions de photographies déjà en cours d’élaboration. A chaque fois, ces images seront accompagnés d’adresses utiles d’organismes spécialistes de la question. Grâce au CICODES, j’ai pu consulter l’inventaire des acteurs de la Solidarité internationale en Bretagne.

En définitif, les objectifs apparaissent divers et variés. Ils correspondent à l’ampleur que je veux donner à mon projet. Je concède qu’il est difficile de lutter sur tous les fronts mais je crois que la durée de l’expérience et la définition précise de ses actions font que les objectifs envisagés sont tout à fait réalisables.
Il m’importe d’énoncer un dernier point avant de refermer ce chapitre sur les objectifs. Toutes mes paroles ou démarches sont dépourvues de propagandes politiques ou religieuses. Ceci afin de préserver l’intégrité et la notion de liberté qui caractérise le projet Optimum. Je ne représente aucune religion ni aucun parti politique. Les seuls organismes que je compte valoriser seront mes partenaires.