Comment vient-on à vouloir faire le Tour du Monde à vélo ?

Optimum de Paul SALOMONE ( mon père)
Vous pouvez visiter son site : www.geocities.com/salomone_emotionniste

Comme vous vous en douter, un tour du Monde ne s'improvise pas. Il est important de personnaliser l'objectif et d'analyser la situation. Pour cela, une série de démarches est à faire dans une optique de construction logique. Cependant, à la base de tout ce processus de matérialisation est né un rêve. Comment et pourquoi ? Deux questions simples et complexes à la fois qui ne trouvent de réponses que dans ma personnalité et l'univers qui m'entoure.

Je pense ne pas me tromper en affirmant que faire le tour du Monde est un rêve caressé par de nombreuses personnes. Il n'appartient qu'à nous de le réaliser porté par la volonté et la passion. Pour ma part, l'univers culturel dan slequel j'ai baigné m'a ouvert la voie vers d'autres cultures. J'ai la curiosité d'un enfant qui voudrait connaître pour mieux grandir. De ce fait, mon souhait le plus sincère est de découvrir des univers différents pour mieux cerner le monde dans lequel je vis.

J'ai un profond désir de communiquer mon amour pour la nature, les hommes et leur culture. Je crois sans limite à la complémentarité des sociétés. La diversité et l'originalité de chaque ethnie apporte un regard différent sur la perception du monde. Un tour du Monde ne peut qu'enrichir cette vision et ainsi peut-être donner de nouvelles idées. Ces idées qui font marcher une société vers la tolérance, la liberté et l'égalité.

Je suis passionné par le sport, l'écriture, l'histoire, la géographie, l'ethnologie, le reportage et l'art en général. C'est donc tout naturellement que l'idée d'un projet de tour du Monde s'est construite. Mon souhait est qu'au terme du périple, des répercussions positives puissent avoir lieu. Le but est de partager mes émotions par l'écriture, la photo et la vidéo. Je veux diffuser ce projet à un large public sans perdre la simplicité qui le définit.

Par les récits d'aventure, on découvre ou redécouvre nos limites. Les rencontres sont toujours intrigantes et passionnantes mais elles sont, par dessustout, constructives. La société est une addition d'individus qui nous rappelle que nous ne vivons pas seul. Au delà de l'individualisme, je veux pouvoir parler de fraternité.

Les tours du Monde se succèdent les uns aux autres. Pourtant, je crois que mon projet est original dans son parcours et sa durée (5 continents et 87 000 km. en trois ans et demi). De plus, je ne veux pas le renfermer dans un thème par risque d'occulter d'autres aspects du projet qui me sont chers. A cet égard, on peut me reprocher d'être évasif mais je crois, au contraire, que la diversité des thèmes est un moteur de comparaison indispensable.

Optimum est un défi avant tout contre moi-même avec des risques évidents. Je les mesure mais il m'est impossible de résister à la force qui me pousse vers mon idéal de vie.

Un projet naît d'une série d'expériences. Ma passion pour les défis est évidente mais mon goût pour les reportages est aussi une des raisons de ma volonté de faire d'Optimum un projet culturel.

Avec mon ami Ronan en pleine émission de Radio U.